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Optimiser la visibilité de ses campagnes pub display online

par Stéphane le 24 février 2011

« Il faut intégralement revoir la prochaine campagne. Les bannières web sont pas assez flashy, elles vont se fondre dans le site » … Est-ce vraiment la bonne stratégie ? Halte aux idées reçues.

Regarder des publicités sur internet représente en moyenne 7% de notre temps de navigation. Ce temps est influencé par différentes caractéristiques des bannières display que vous rencontrez : format, emplacement, et intégration dans la page (aussi bien au niveau graphique que contenu).

L’eye-tracking est une technique qui détermine où le regard se pose sur un document print ou sur une page web, et permet de définir des « zones chaudes » (cf. miniature ci dessus). La société Miratech a employé ce procédé pour mener les études présentées dans leurs livres blancs.

Format de la publicité

On distingue plusieurs format de publicité : la bannière (et son dérivé : le cadre), l’habillage (qu’on retrouve souvent sur allociné, ou tf1.fr par exemple), et l’interstitiel : pub pleine page en cours de navigation entre 2 pages.

On s’en doute, au vu du caractère intrusif de l’interstitiel, c’est lui qui remporte la palme de la visibilité avec 70% des internautes qui regardent l’annonce.

Viennent ensuite l’habillage (16%), puis la bannière horizontale (3%) et enfin le cadre avec moins de 1%.

L’emplacement dans la page

Là non plus, je ne vais pas vous apprendre grand chose : tout se joue au dessus de la « ligne de flottaison ». En effet sur une page relativement longue, les meilleures performance se retrouvent en haut.

En moyenne, plus la page est longue, moins la publicité est vue. Il vaut donc mieux privilégier les pages courtes.

L’intégration dans la page

Grande surprise des études menées : une publicité en contraste avec la page (couleur complémentaire, animation, …) ne remportera pas un plus grand succès, bien au contraire. Une publicité non-animée est presque 2 fois plus regardée qu’une publicité animée (expérience menée sur une page web d’un grand quotidien français).

Cela peut s’expliquer simplement. A force d’être sollicité, l’internaute cherche aujourd’hui à éviter les bandeaux et à slalomer entre les publicités. C’est le phénomène de banner-blindness : l’internaute ne voit plus les bannières. Il vaut donc mieux complètement intégrer une publicité textuelle.


Enfin, n’oubliez pas de cibler les sites sur lesquels vous diffusez votre bannière : la contextualisation joue un grand rôle. Ne tentez pas de vendre de la déco sur un site de jeux vidéos.

Cette intégration est exploitée au maximum par les publicités textuelles contextualisée Google AdWords (SEM), Google AdSense (Display), mais aussi certains réseaux sociaux comme Facebook.

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